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Le pays imaginaire de Defy
27 janvier 2006

14 mai 2004 : Tortues géantes et iguanes au Darwin Center

Le Centre Darwin s’étend sur près de trois kilomètres. Il débute à l’est de la ville et se poursuit le long de la baie. Avant d’atteindre les fameux enclos des tortues géantes, on chemine le long d’un sentier de terre rouge que borde des épineux et des cactus géants. C’est le paradis des lézards.

Là encore, je suis frappée par les odeurs. Elles montent de la terre et des épineux en effluves entêtantes. Il fait chaud et humide. Le ciel est couvert. Il a plu ce matin et Santa Cruz exhale son capiteux parfum. C’est aussi fort que les odeurs  que dégagent la myrte dans les sentiers Corse, mais c’est plus acre.

tortuebisAprès les pélicans de Disney, rencontre avec E.T. On nous présente en premier lieu les bébés tortues qui font quelques centimètres, Puis les femelles dont la carapace atteints bien 1 mètre de diamètre, puis les plus imposants, les mâles.

Elles doivent être d’une force colossale pour déplacer ainsi leur carapace. Elles se meuvent avec aisance. On ne peut pas parler d’une démarche gracieuse, mais ce qu’on peut dire, c’est qu’une fois mise en branle et lancées dans une direction donnée, on voit mal ce qui pourrait soit les arrêter, soit les détourner de leur objectif. L’animal totem de tonton en somme : la force tranquille !

tortues1

Elles manifestent aux malheureux touristes un formidable dédain, se contentant d’un grognement par-ci par-là pour mettre un terme à des manières qu’elles considèrent parfois comme trop familières. Vous ne faites manifestement pas partie de leur univers, alors veuillez passer votre chemin : ici, on sieste !

Les tortues sont parquées dans de vastes enclos, et y sont élevées pour êtres remis en liberté une fois adulte, réinsérées dans leur île d’origine (un programme que certains aimeraient bien appliquer en France, mais à des êtres humains !).

iguanes

Rien ne préparait au triste spectacle qu’offre les enclos des iguanes terrestres. Ce sont manifestement des modèles d’exposition, là dans le seul but de séduire le touriste. Je ne m’en plaindrais pas, car c’est bien la seule occasion que j’aurais d’en voir en vrai, mais je me serrais attendu à une mise en espace plus respectueuse de ces reptiles issus d’un autre âge.

Le salut des iguanes devait résider dans deux techniques, le « profil bas » et le « vous avez quand même pas assez faim pour manger ça ! ».

iguanes_marins1Ils se confondent donc avec leur environnement. Safran et rouge pour les iguanes terrestres qui vivent sur le sable et les roches ocre, gris anthracite pour les iguanes marins qui nichent dans le basalte du bord de mer. Je les découvre par hasard en empruntant un petit sentier non balisé qui descend jusqu’à la plage. J’ai plusieurs surprises en arrivant : une superbe vue sur Bahia Academia, un pélican particulièrement placide qui se laissera photographier d’à peine 2 mètres et les iguanes marins.

Eux, ils te crachent dessus quand tu t’approche.

Le reste de notre séjour à Santa Cruz sera ponctué de shopping entre filles, restau avec groupe de musique folklorique qui joue trop fort et trop mal, palabres avec Maurice et Lydia, glaces italiennes sur le port au couché du soleil, coiffeur pour Michel qui revient métamorphosé, bref, l’ordinaire peu enviable des gens contraint de vivre au soleil dans des contrées lointaines sans obligations d’aucune sorte.

shopping

Santa Cruz, Galápagos, 00° 45' S - 90° 18' W

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