C'est curieux, chez les marins, ce besoin de faire des phrases
ON EN FAIT DES CONNERIES EN CROISIERE. ON EN DIT BEAUCOUP AUSSI. J’AI DECIDE DE FAIRE LA LISTE NON-EXHAUSTIVE DE NOS PLUS BELLES PERLES. VOILEUX DE PASSAGE, A VOUS DE LA COMPLETER EN CLIQUANT SUR « COMMENTAIRE ».
Un petit clic vaut mieux qu’un grand plouf.
Hélas pas d’Eric.
Il ne faut pas confondre aller sur et… Taper dans.
L’Erika
Il ne faut pas attendre d’avoir soif pour s’hydrater.
Consigne Gouvernementale
Naviguez bien… naviguez plein ! ! !
Attribuable à tous les marins du monde.
Ah c'qu'on est bien quand on est complètement pleins, complètement bourrés, prêts à dégueuler…
Suite logique de la précédente.
Sucer n'est pas tromper.
Bén'
Oh la la la… Ça dérape !
Defy
Tu peux me rappeler ton prénom ?
Circonstances non encore élucidées.
Si c’est pour se faire branler en mer…
— Autant rester tranquille chez soi à se palucher...
— Comme ça, en plus, on peut écouter la musique qu’on aime.
Didier, Xav' et Jeff, typique d'un bord braguette.
Qu'on apporte la bière et les hommes !
Sibylle, typique d’un bord soutifs.
Visibilité : Bof !
Defy sur le livre de bord.
Je suis pas regardant sur le grattage du moment qu’il y a tirage.
Seb
Authentique oui ! Naturel, non !
Defy en parlant des skippers pro.
Argent ne doit pas être obstacle à bonheurrr.
Jeff alias Aldo
Ça c’est perf !
Formule d’autocongratulation que nous devons à Jérôme, ne pas oublier de s’embrasser soi-même.
Qui bouche, débouche ! ! ! ! !
Defy (quiconque a déjà débouché des chiottes de bateau ne pourra qu’adhérer).
Tu bois un Ti punch, tu bois deux Ti-punch… Tu bois trois Ti-punch…
Mais toujou' toujou' toujou' tu ga'des le même esp'it au t'avail.
Jeff, Antilles 2003 – 15 jours, équipage de 8 – 13 bouteilles de Rhum.
C’est pas parce qu’on voit pas le fond que c’est profond.
Création collective pour Defy suite à déboires sentimentaux.
On fait pas de la voile, on fait du bateau.
Prise de conscience collective.
Bateau, us et usages des stagiaires UCPA
L’une des traditions les plus ancrées, c’est le pourrissage de mouillage. Je m’explique. Pourrir un mouillage, c’est arriver dans une jolie crique paisible où seuls quelques voiliers ont posé leur ancre. Au coucher du soleil, sortir l’apéro, boire un ti-punch... brancher les jumeaux karaoké (ils se reconnaîtrons), boire deux ti-punch... craquer par overdose de Joe Dassin et Aznavour et déclancher le lecteur CD, boire trois ti-punch... sortir les lampes flash pour faire la boule à facettes sous la bôme, boire encore un ti-punch sans citron vert (devient trop dangereux les couteaux)... monter le son, l'est où mon verre?, ramasser le verre cassé...
et tout le monde à poil pour le bain de minuit… Y reste du rhum pour le grog ?
Voile, langage technique des moniteurs UCPA
Muler – marmuler – blinder – bourriner = tirer sur ses putains de cordes, sa mère ! (border pour les puristes)
Pour les néophytes, quelques précisions. « Marmuler » c'est un peu moins subtil que « muler » mais assez efficace. Il existe quelques repères pour savoir quand on a assez « Marmulé ». En général, quand les coutures du génois commencent à céder où bien, s’il s'agissait du pataras, quand la girouette de tête de mât commence à gêner le barreur.....
« Bourriner », c'est presque comme « Marmuler » mais là, il ne faut surtout pas regarder ses voiles (sinon tu risques de t'arrêter avant), tu regardes bien le winch, tu forces, tu pousses des cris, ça aide, et quand le winch commence à s'arracher du pont... c'est bon, t'as bien « Bourriné »... décidement, ça me plaît de plus en plus la voile! "
Tauler – gauffrer - partir au tas = vient juste après, quand t’as bien mulé-marmulé-blindé-bourriné. En général, t’as de l’eau jusqu’au genoux et les barres de flèche dans l’eau.
Quicher = ou choquer, pratique exceptionnelle consistant à relâcher ses putains de cordes que tu t’es bien éclaté à muler-marmuler-blinder-bourriner. But de ce renoncement, pas se tauler-gauffrer.